Une tradition chargée de symboles
Pour l’Association des Amis du Musée, Sainte-Barbe représente bien plus qu’une simple statue. “Pour nous, c'est très important, parce que c'est le symbole de la fête des mineurs et la façon de leur rendre hommage, alors que les exploitations minières ont disparu depuis 42 ans, au puits Pigeot, la dernière exploitation de la Loire”, explique Michel Béal, président de l’association.
Chaque année, la tradition se perpétue grâce à l’engagement des bénévoles. “Pour nous, qui soutenons le musée et avons pour mission de préserver les mémoires minières, c'est important de faire revivre cette profession qui a tant apporté à Sainte-Étienne, et de se souvenir de tous ces mineurs qui ont beaucoup oeuvré, et aussi souvent laissé dans leur chair, et parfois dans leur vie”, ajoute-t-il.
La relance d’une fête historique
Après quelques années de sommeil, la fête de Sainte-Barbe a été relancée par l’association, grâce à l’initiative d’un adhérent, Fernand Fraisse. “Aujourd'hui, on voit 4 000 à 5 000 personnes assister au feu d’artifice en hommage aux mineurs. C’est de la fierté et beaucoup d’émotion pour nous”, confie Michel Béal.
La réplique défilera demain
La statue qui sera portée lors du défilé est une réplique en résine, plus solide et transportable que l’originale en plâtre. “Elle est identique à celle qui était à l’origine dans les Houillères. Si jamais elle s’abîme, on pourra la refaire grâce au moule”, précise Michel Béal.
Samedi soir, elle sera portée par Ferdinand Fraisse, dernier ancien mineur, des bénévoles du musée, et pour la première fois, par deux élèves de l’École des Mines de Saint-Étienne. “On voit cette passation vers la nouvelle génération, en hommage aussi à l’histoire de leur école, très marquée par l’industrie minière”, conclut Michel Béal.
AC








