Saint-Étienne abrite en effet des pièces majeures : un crucifix médiéval, des œuvres de Manet ou de Richter valant des millions. Comment sont-elles protégées ? « Le matériel est renouvelé régulièrement », précise Marc Chassaubéné, vice-président de la Métropole en charge de la culture. « La rénovation du MAMC en 2023 a permis de moderniser les systèmes de sécurité », avec des caméras haute performance et des logiciels à jour. Quinze agents, dédiés exclusivement à la surveillance, assurent une présence continue, de jour comme de nuit, en intérieur comme en extérieur. « Tout cela en coordination avec la police », souligne l’élu, « mais le risque zéro n’existe pas ». Aucun vol n’a été signalé ces dernières années.
Pas de renfort immédiat
Saint-Étienne ne prévoit pas de mesures supplémentaires après l’incident parisien. « L’événement au Louvre confirme plutôt la pertinence de nos investissements au MAMC », explique Marc Chassaubéné. En revanche, la préfecture de la Loire a réorganisé ses patrouilles autour des musées, conformément à la directive du ministre de l’Intérieur envoyée ce lundi.
T.RIVIERE







