Ce bateau, originaire de Bretagne, remplace désormais l'ancienne embarcation de la brigade fluviale. En attente de flocage, ce semi-rigide permettra aux forces de l'ordre de contrôler efficacement divers types d’embarcations. Il servait autrefois dans un trafic de stupéfiants.
Le Brigadier Chef Fabrice Asensi, chef de la brigade fluviale, explique que les contrôles effectués sur l'eau sont similaires à ceux réalisés sur les routes. « C'est un contrôle classique comme un contrôle routier. On demande les mêmes éléments : le permis de bateau, la carte grise du navire et l'attestation de l'assurance, ainsi que quelques équipements particuliers, tels que les gilets de sauvetage et les extincteurs nécessaires en cas d’avarie. »
Ce haut gradé rappelle l'un des principaux dangers : la vitesse en sortie du port. C’est le cas surtout des jet-skis, où une zone sans limitation leur est réservée en direction du barrage. Souvent plus rapides que la police, ils ne font pas exception aux contrôles. « L'avantage ici, c'est que la seule sortie se fait à un point précis, donc en principe, les usagers qui viennent avec leur bateau doivent repartir par le même chemin. On les attend au port pour les contrôler. Même si notre bateau n'a pas toujours la puissance de les rattraper, cela ne pose pas de problème », explique Fabrice Asensi.
Sécurisation des berges
La mission principale de la brigade fluviale est la sécurisation des lieux sur vingt-cinq kilomètres de berges. Cependant, leur rôle ne se limite pas à la surveillance des eaux. Sur terre, ils veillent également à prévenir les départs de feu, comme ceux pouvant être causés par des barbecues.
Ils surveillent également les baigneurs et peuvent venir en soutien des sauveteurs. Les fortes chaleurs estivales attirent de nombreuses personnes, parfois dans des zones à risque. Les récents décès tragiques de deux adolescents âgés de quatorze et quinze ans, survenus il y a moins d'un mois, rappellent cruellement les dangers potentiels.
T.RIVIERE







