Les taxis de Saint-Étienne ont choisi de manifester devant le CHU pour attirer l'attention sur leurs revendications. "On a essayé à chaque manif que les patients soient amenés par nos services. Donc il y avait des services d'astreinte, ça ne fonctionne pas," explique Karim Bahri, président du syndicat des artisans-taxis de la Loire.
Une journée blanche
"La plupart des sociétés en taxi ne travaillent pas. On ne veut surtout pas bloquer. Les gens qui doivent se soigner vont se soigner. On est même prêts, certains s'ils sont perdus, à les accompagner," ajoute le représentant. Les taxis manifestent de manière pacifique, distribuant des tracts et facilitant l'accès pour les urgences.
Des craintes pour l’avenir
La convention proposée pourrait entraîner jusqu'à 40% de perte de chiffre d'affaires, mettant en péril les petits indépendants. "On estime qu'on n'a pas besoin de violence. On facilite la sortie et l'entrée du SAMU par exemple. On se refuse à ce qu'un malade ne soit pas soigné. Mais là, on commence à ne plus avoir de solution, on n'est pas écouté," déclare Karim Bahri. Les taxis demandent notamment la fin des maraudes des VTC d'Uber et le gel d'une convention de la CPAM affectant leurs tarifs.
T.RIVIERE