Les raisins confits et les baies brûlées témoignent des dégâts causés par la canicule d’août. "Sur un cep, on peut perdre entre 20 et 30 % de la récolte à cause des brûlures", explique Gilles Bonnefoy, co-gérant du domaine. Les jeunes vignes, plus fragiles, ont particulièrement souffert.
Pourtant, cette contrainte climatique a aussi un effet positif : "Le stress hydrique a réduit le volume de jus, mais il concentre les arômes et la couleur", précise Damien Faure, l’autre co-gérant. Moins de quantité, mais une meilleure qualité – un compromis que les vignerons acceptent volontiers.
Des vendanges précoces, mais un vin prometteur
Initialement prévues pour mi-septembre, les vendanges ont démarré plus tôt en raison de la maturité accélérée des raisins. "D’autres régions comme la Bourgogne ou le sud du Beaujolais ont même commencé fin août, à cause de pluies juste avant la canicule", note Gilles Bonnefoy.
Malgré les aléas climatiques, les vignerons du Forez gardent le sourire. "La qualité sera au rendez-vous", assure Damien Faure. Après huit jours en cuve, le vin prendra progressivement sa structure définitive. Le Côte-du-Forez 2025 s’annonce léger et fruité, avec une mise en bouteille prévue en février.
T.RIVIERE








