Le 6 mars, Cybergun a reçu une offre ferme d’un acteur mondial de l’armement de petit calibre pour une prise de contrôle majoritaire de Verney-Carron. L’objectif est d’apporter les moyens industriels nécessaires pour assurer son développement à long terme.
La concrétisation de cette opération dépend de la restructuration financière de Verney-Carron. Cybergun a déjà accepté d’abandonner 9,7 millions d’euros d’avances en compte courant en échange d’une clause de retour à meilleure fortune. Le groupe a également demandé un prêt de 4,5 millions d’euros au Fonds pour le développement économique et social (FDES), un demande soutenu par la Délégation Générale pour l’Armement et le ministère des Armées.
L'entreprise attend toujours le feu vert
Le ministère de l’Économie et des Finances n’a pas encore donné son accord. Sans ce prêt, le projet de relance de Verney-Carron pourrait échouer, menaçant l’entreprise d’une liquidation judiciaire.
Dans un communiqué, Hugo Brugière, gérant de Cybergun, en appelle aux pouvoirs publics :
« Nous sommes proches du but grâce à un travail collectif exemplaire. Il serait inconcevable que tous ces efforts soient anéantis faute d’un soutien financier raisonnable. À l’heure où l’on parle d’“économie de guerre”, il est temps de passer des paroles aux actes. »
C. Ercilla







