Le CIDFF (Centres d’information sur les droits des femmes et des familles) de la Loire et SOS Violences Conjugales alertent. Et "Faire plus avec moins" va peut-être devenir leur quotidien. Entre 2023 et 2024, les CIDFF français ont enregistré une hausse de 25 % des femmes accueillies. Mais en 2026, des suppressions de postes sont possibles si leurs subventions ne s'alignent pas. « Les conséquences se verront à long terme », prévient Mellila Bakha, directrice du CIDFF de la Loire.
En effet, le rôle de ces associations est d’informer leurs adhérentes. Un processus qui se construit sur plusieurs mois, voire années, selon Mellila Bakha : « Comme je vous l’indiquais, on informe les personnes sur différents domaines du droit, on les accompagne aussi dans les démarches d’insertion. Malheureusement, il peut y avoir aussi un moment de latence entre le moment où elles vont être informées et le moment où il va y avoir une prise de conscience. »
Conséquences pour les autres associations
Pour renforcer leur action, le CIDFF et le collectif « 25 Novembre » ont conçu un livret : « Refuser les violences ». Un guide pratique pour les femmes victimes de violences conjugales, actuellement en cours de mise à jour. Un outil indispensable alors que les associations orientent les victimes vers des structures d’hébergement et d’accompagnement. « C’est toute une chaîne de prise en charge qui va être affectée, notamment SOS Violences Conjugales, mais aussi le Bureau d’aide aux victimes de la Sauvegarde et toutes les structures d’hébergement », explique la directrice ligérienne.
T.RIVIERE








