Aujourd’hui, J-100 des Jeux olympiques de Paris mais les étudiants de Saint-Étienne n’ont pas attendu pour créer leur propre JO, les « Intersteph » et certains sont là pour gagner. « Ça fait deux mois qu’on en parle, le 13 avril, et c’est maintenant », assurent Cole et Mickael, en école d’ingénieur. Plus loin dans la salle Omnisport de Saint-Étienne, Mattéo en STAPS se justifie : « On est des STAPS, on est des compétiteurs dans l’âme. »
Une rencontre d’étudiants
D’autres sont simplement là pour s’amuser. « C’est bien de pouvoir être avec les autres étudiants des autres filières », se réjouit Perrine en STAPS, elle est rejointe par Mattéo en école d’architecture : « D’habitude on s’entraîne entre nous et là c’est super de jouer contre d’autres jeunes ».
Comment gagner ?
Ils étaient 300 au total entre la salle Omnisport et le parc François Mitterrand. 50 équipes de 6 étudiants. Chacun représente sa filière. Le but ? Faire le meilleur classement sur le sport collectif choisi et le meilleur score sur les 10 épreuves mesurables. Une performance convertie en points. À la fin, les gagnants partent avec un trophée pour leur filière. Ils devront le remettre en jeu l’année prochaine pour la deuxième édition.
Le handisport mis en avant
Petite particularité dans ces épreuves, les sports paralympiques sont présents, en tout cas, des variantes. Une volonté de la FASEE, expliquée par son président Johan Vidal : « On a mis en place une course en fauteuil, un parcours les yeux bandés et de la pétanque assise. On voulait montrer que ce n’est pas forcément facile ce que font les athlètes handisports car on est aussi en année paralympique ». Et les étudiants se prennent au jeu. « On a l’habitude d’utiliser tous nos membres quand on fait du sport et là c’est cool de se mettre à la place de personnes restreintes pour pouvoir comprendre comment ils font du sport », raconte Enzo, en médecine, après son passage les yeux bandés.
T.RIVIERE