La suspecte avait été placée en garde à vue mercredi par la gendarmerie à sa sortie du service psychiatrie du CHU de Saint-Etienne où elle avait été admise durant la nuit du 19 au 20 juillet, dans les heures qui ont suivi le drame. La quinquagénaire avait évoqué "un accident" pour expliquer les circonstances du décès de son mari, âgé de 54 ans. Elle affirmait avoir "dans un premier temps pensé avoir percuté un mouton" dans un pré du domicile familial.
L'enquête confiée à la Brigade de recherches de Montbrison, ainsi que les expertises et l'autopsie ordonnées par le parquet, ont remis en cause sa version, d'après l'AFP.
L'homme, père de ses 3 enfants, dont elle vivait séparée, était employé chez un fabricant de cartes électroniques. Il avait succombé à ses blessures à l'arrivée des sapeurs-pompiers.