Réunis ce vendredi au restaurant Le Glasgow, tout proche de l’hôtel de ville de Saint-Étienne, plusieurs figures politiques locales ont officialisé la création d’une liste d’union baptisée Saint-Étienne ensemble 2026. Une initiative portée par Dino Cinieri, ancien maire de Firminy (2001-2008) et député de la 4e circonscription de la Loire jusqu’en 2023. Cette coalition rassemble Renaissance (via Quentin Bataillon), le Parti radical de gauche (Zahra Bencharif), le Parti radical (Alain Berthéas), l’UDI (Lionel Boucher), le MoDem (Emmanuel Mandon) et Horizons (Éric Le Jaouen), ce dernier ayant pourtant envisagé une candidature solo plus tôt dans l’année.
Un leadership en suspens, mais une stratégie bien en place
Si la composition de la liste est désormais connue, son chef de file – et donc le potentiel futur maire de Saint-Étienne – reste à désigner. Un sondage indépendant sera commandé entre fin septembre et début octobre pour départager les prétendants et orienter le choix de la tête de liste. En se plaçant sous la bannière d’un arc républicain, cette union espère rallier un électorat modéré et diversifié, lassé des tensions qui ont marqué le mandat de Gaël Perdriau. Pour Dino Cinieri, cette candidature d’union est une chance historique de "tourner la page" et de redonner un souffle nouveau à la 13e ville de France. Avec une seule limite : aucun rapprochement n’est prévu avec les partis situés aux extrêmes de l’échiquier politique, à savoir La France Insoumise et le Rassemblement National.
ZF








