L’avenir plus vert de Geoffroy-Guichard se joue à environ 200 mètres du stade. Dans une trappe où s’activent deux agents d’ENEDIS. Leur rôle, relier le stade au réseau principal. Le principe est donc de brancher deux gros tuyaux triphasé à un transformateurs pour faire repartir l'électricité du réseau vers le stade.
1 500 litres de fioul par rencontre
Car jusqu’en juin prochain, pour chaque match, c’est grâce à un énorme groupe électrogène, abrité sous le Kop Nord, que sont produits les 2 à 3 MégaWatts nécessaires à l’éclairage, la sécurisation et la sonorisation du stade. Avec sa consommation de 1 500L de fioul par match. Une norme qui était jusqu’ici imposée par la Ligue de Football Professionnel.
Mais avec son ambition d’être des Jeux bas carbonne, le comité d’organisation des JO a imposé ses travaux d’alimentation électrique du Stade. Ce sont donc au moins 2 grandes bornes électriques vont être installées dans les recoins du stade. Des travaux estimée à 1 Million 400mille €uros pour Saint-Étienne Métropole. Le prix à payer pour avoir un stade aux dernières normes environnementales.
Et en plus de l’alimentation électrique, le Chaudron a réduit les horaire d’allumage et est passé sur de l’éclairage laid, il récupère aussi les eaux de pluie pour l’arrosage, recycle les déchets alimentaires, envoie la tonte de la pelouse au Lycée de Montravel, et envisage de poser de nouveaux panneaux photovoltaïques sur les toits, pour être toujours plus vert !
A. Verpillon