Depuis plus d’un siècle, l’usine Novasco du Marais participe au rayonnement industriel de Saint-Étienne. Spécialisée dans la finition de barres métalliques à destination des secteurs automobile et du roulement (photo), elle emploie aujourd’hui 41 salariés et une dizaine d’intérimaires. Rachetée en 2023 par le fonds britannique Greybull Capital, l’entreprise se trouve désormais au bord du précipice : elle pourrait basculer à nouveau dans un redressement judiciaire, voire être liquidée. "Le repreneur, pourtant engagé à investir 90 millions d’euros, n’a injecté que 1,5 million à ce jour. Un contraste frappant avec l’engagement de l’État, qui a versé les 85 millions d’euros promis via le fonds de développement économique et social (FDES)", selon les syndicats. La période de conciliation judiciaire s’achève ce vendredi, sans qu’aucun repreneur sérieux ne se soit manifesté.
ZF







