Reprise en 2018 par Christian Lalo, ingénieur Arts & Métiers et entrepreneur convaincu,
l’entreprise a connu une véritable transformation. En 7 ans, ans, le chiffre d’affaires est passé de 8 à 14 millions d’euros, avec 52 salariés, dont une trentaine en production. Sur le site stéphanois, l’activité repose sur une centrale de mélange, 5 presses, et deux fours tunnel chauffés à 1 500 °C. La production annuelle atteint 15 000 tonnes de briques réfractaires, principalement à base de compositions silico-alumineuses, pensées pour résister aux contraintes chimiques, thermiques ou mécaniques les plus fortes. La R&D occupe une place centrale, avec plusieurs nouveaux produits créés chaque année pour répondre à des problématiques spécifiques de destruction thermique, mécanique ou chimique.
Un tournant stratégique à l'international
Si Bony est une maison bien connue en France depuis plus de 160 ans, l’entreprise a opéré un virage stratégique vers l’export, devenu aujourd’hui un levier essentiel de croissance. Déjà présente en Europe, en Amérique du Sud, en Asie ou encore en Afrique du Nord, elle ambitionne de s’implanter plus durablement sur ces marchés grâce à une équipe commerciale doublée, une stratégie d’approche par secteurs – verre et chaux notamment – et une structuration progressive de sa stratégie de conquête à l’international. Dans ces secteurs, les commandes peuvent représenter plusieurs centaines de milliers d’euros, avec des délais de production de 3, 4 voire 6 mois et des paiements souvent différés. L’enjeu est donc autant technique que financier : assurer la production, gérer les flux et sécuriser les marges.
Source : Maestria n°35








