L’histoire débute en 2007 avec la reprise d’un atelier de confiserie à Saint-Julien-Molin- Molette, déjà bien connu : les Bonbons de Saint-Julien. En 2013, l’entreprise, devenue "La Fabrique de Julien" prend un nouveau départ avec la construction de ses propres locaux à Bourg-Argental, pensés dès l’origine pour accueillir du public et valoriser la visite d’entreprise. Une intuition payante, qui contribue encore aujourd’hui à son rayonnement. Réputée pour ses guimauves, ses caramels, ses pâtes à tartiner et ses tablettes de chocolat, La Fabrique de Julien mise sur la qualité, l’authenticité et l’innovation. Trois grandes familles de produits structurent l’offre : les plaisirs d’antan, l’instant chocolat, et les bonheurs à tartiner. Au total, près de 200 références, fabriquées sur place, dans un bâtiment de 600 m², avec un vrai souci du détail. Et du goût.
Entretient avec Julien Taboury, co-fondateur de La Fabrique de Julien :
Vous avez toujours revendiqué un fort ancrage local et durable. Pourquoi ce choix ?
"C’est naturel pour nous. Mon grand-père est né à La Versanne, la maison familiale est à Chavanay. On a grandi dans la vallée du Rhône. Bourg-Argental, c’est un carrefour de plusieurs départements, une vraie base logistique. Et puis ici, on trouve les compétences. Nos fournisseurs sont souvent locaux, on travaille avec des partenaires du territoire pour le packaging, la vidéo, la communication… C’est aussi ça, faire vivre un territoire."
Comment intégrer des engagements RSE dans une activité de confiserie ?
"Nous n’avons pas de label spécifique RSE, mais nous agissons concrètement : investissements pour améliorer l’isolation, gestion de l’eau, conditions de travail optimisées… On fait attention à l’impact global de notre activité. Et ça passe aussi par la transparence, la fidélisation, la qualité. Les gens reviennent parce qu’ils savent ce qu’ils achètent."
Vous avez connu une belle croissance ces dernières années. Comment la pilotez-vous ?
"On essaie de rester à taille humaine. Aujourd’hui, on est neuf, dont deux apprentis. On a structuré l’équipe avec des fonctions comme l’ADV, le marketing, les achats… Cela nous permet de mieux anticiper, de développer les ventes BtoB (aujourd’hui 50 % du chiffre d’affaires), et de garder une belle dynamique en boutique. L’innovation est aussi dans notre ADN. Nous sommes constamment à l’écoute des tendances et attentes des consommateurs. Par exemple, dernièrement, nous avons surfé sur la vague du chocolat Dubaï et avons été parmi les premiers à créer une tablette artisanale en quelques jours. Ça a été un vrai succès !"
Quel regard portez-vous sur l’avenir ?
"On veut continuer à progresser, mais à notre rythme. En gardant notre ADN. La refonte de la visite touristique va nous permettre de proposer une nouvelle expérience, d’attirer de nouveaux visiteurs, et de fidéliser encore nos clients."
Source : Maestria n°36







