Pas le temps de broyer du noir. Deux jours après le 4-0 encaissé à Annecy, l’ASSE doit se relancer ce mardi face à Pau (20h00, Geoffroy-Guichard). « On a souffert, mais on a retrouvé de l’énergie à l’entraînement », assure Eirik Horneland, entraîneur des Verts. « J’ai besoin de prendre ma revanche. J’espère que les joueurs aussi », ajoute-t-il, déterminé à « jouer le meilleur match de la saison ».
Un défi de taille : éviter une 3e défaite d’affilée en championnat et dans le chaudron, après un début de saison décevant. « Enchaîner vite, c’est bien. », résume-t-il. Côté effectif, Maxime Bernauer revient de suspension, Luan Gadegbeku pourrait faire son retour, mais Augustine Boakye est incertain.
"Les supporters ont raison : ce n’est pas assez bien"
Critiqué après le fiasco d’Annecy et des précédentes prestations, Horneland assume et comprend la frustration des fans. « Je ne ressens pas leur pression. J’étais heureux de les voir à Annecy. Ils nous ont dit ce qu’ils pensaient : "C’est pas assez bien. Faites mieux." Et ils ont raison », reconnaît-il soulagé par ce soutien malgré les résultats. Un échange franc qui motive le groupe : « On attend la même chose de nous-mêmes ». Ce mardi, l’enjeu est clair : redonner de la fierté à un public fidèle de plus de 30 000 supporters ce mardi mais exigeant.
Trois matchs décisifs à venir
Pau (3e de Ligue 2) n’est que le premier d’une série de défis. « Ce sont trois gros matchs », prévient Horneland : après Pau, l’ASSE ira à Paris pour le Red Star puis à Troyes, les deux premiers du championnat. « Pau est une très bonne équipe. Troyes a franchi un palier. Le Red Star a bien démarré » lance-t-il, en voyant là une opportunité de : « faire nos preuves ». Un trio de matchs pour relancer une saison qui dérape – ou la plonger dans la crise.
T.RIVIERE







