Rosier grimpant, ou rosier buisson, fraisier ou myrtillier, bonsaï traditionnel ou un peu plus original… Le choix est compliqué. Au moins à la Fête des Plantes de Saint-Étienne, il y en a pour tous les goûts. Surtout au vu des passants, les mains portant des sacs ou des cagettes fleuries. « L’occasion de refaire son potager », avoue Audrey, avec un pot de verveine à la main. Plus loin, Marie, venue de la Drôme pour voir sa fille, fait des aller-retours et déclare : « On a beaucoup de choses donc on doit aller les déposer à notre voiture ».
Tous les goûts ? Pas si sûr. « On voulait un rosier qui s’étale sur le sol, mais on ne l’a pas trouvé, on verra l’année prochaine », se désole Marie-Claude sur un banc, gardant le sourire.
Acheter, et s’informer
Si on n’a pas la main verte, pas de panique, la Fête des Plantes c’est aussi l’occasion d’apprendre de nouvelles pratiques, auprès des associations ou des professionnels. Exemple avec ces bonsaïs, sculptés avec des petits personnages et une maison autour. « Là où il y a le ruisseau, il faut mettre de l’eau et ensuite seulement ne pas mettre l'arbuste au soleil », explique Guillaume Minssieux, artisan. Il est heureux de cette journée : « Les gens ont peur de ne pas savoir se servir de mes créations, je leur explique que c’est très simple ».
Une édition anniversaire
La Fête des Plantes dure deux jours du 13 au 14 avril au parc de l’Europe. Et pour sa 19ème édition, c’était aussi l’occasion de fêter les 60 ans de ce poumon vert. « C’est pour ça qu’il y a un gâteau », s’amuse à dire le maire Gaël Perdriau lors de son discours d’inauguration de l’évènement. Il continue plus sérieusement : « Il faut remercier ceux qui, il y a 60 ans, ont eu la merveilleuse idée d’installer cet espace vert. C’est devenu un point de rendez-vous sportif, familial ou de promenade, pour les Stéphanois ».
Un lieu de rendez-vous qui devait accueillir près de 15 000 à 20 000 visiteurs tout le week-end.
T.RIVIERE