À ce stade, il n'est pas possible d'établir un lien entre les deux cas identifiés à Saint-Chamond. Les investigations sont toujours en cours pour déterminer l'origine de ces infections. Étant « autochtone », le moustique tigre serait à l’origine de la transmission. À ne pas confondre avec les cas « importés », du à un séjour en zone tropicale. Pour rappel, un cas importé a été identifié fin juin. Depuis, ce sont 2 cas autochtones qui ont été signalé dans le mois de juillet.
Mesures sanitaires mises en place
Pour limiter les risques de transmission, plusieurs actions sont menées.
- Une enquête entomologique a été réalisée le 18 juillet 2025, confirmant la présence de moustiques tigres dans les secteurs fréquentés par la personne infectée.
- Dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 juillet : Une opération de démoustication est prévue Les habitants concernés ont été informés par flyer.
- Le 22 juillet : une enquête épidémiologique en porte-à-porte sera effectuée par des agents de l'ARS et de Santé publique France. L'objectif est de vérifier si d'autres personnes ont été contaminées et de les sensibiliser aux symptômes de la dengue.
Recommandations à la population
L'ARS recommande que : « les personnes revenant de voyage en zone tropicale doivent être particulièrement vigilantes et éviter de se faire piquer par des moustiques tigres à leur retour. » Les symptômes évocateurs de la dengue incluent une fièvre élevée (>38,5°C), des maux de tête, des douleurs musculaires ou articulaires, et des éruptions cutanées. Selon l'ARS : « les symptômes de la dengue surviennent en moyenne dans les 4 à 7 jours après la piqûre infectante. »
Il est également crucial de limiter la prolifération des moustiques tigres en évitant qu'ils ne s'installent chez soi. Pour plus d'informations sur les mesures à prendre, consultez les recommandations de l'ARS.
T.RIVIERE







